Mon parcours

En 2018, j’obtiens un baccalauréat scientifique, spécialité mathématiques, avec mention Bien. Malgré de bons résultats scolaires, j’éprouve des difficultés à trouver ma voie académique.

Deux orientations s’imposent alors naturellement selon mon entourage et mes enseignants : des études de médecine ou une école d’ingénieur. Pourtant à cette époque, aucune de ces voies ne suscite chez moi de réelle motivation.

À l’aise dans les matières scientifiques, je m’oriente vers un DUT Mesures Physiques, un cursus proche de l’ingénierie, avec un bon nombre d'heures de travaux pratiques. J’obtiens ce diplôme sans trop de difficultés, et je trouve enfin ma voie. Je vais… me réorienter !

L’activité physique et sportive a toujours été essentielle dans mon quotidien, alors pourquoi ne pas en faire mon métier ? Grâce à mon précédent diplôme, j’intègre directement la deuxième année de licence STAPS.

C’est la première fois que je me passionne réellement pour des cours en amphi. Je vais au-delà des contenus de mes enseignants, je m’investis pleinement, et pour la première fois de mon parcours scolaire, je me sens à ma place.

Dès la troisième année de licence, je me spécialise en ingénierie et ergonomie appliquées au sport. Cette mention s’adresse aux profils à l’aise avec des disciplines comme l’analyse du mouvement, les statistiques ou la modélisation. Et non, la filière STAPS ne mène pas uniquement au professorat d’EPS.

En parallèle de mes études, je commence à m’engager activement dans le milieu associatif étudiant.

Je pars à Saint-Étienne pour effectuer un stage de plusieurs semaines en recherche et développement au sein de l’entreprise leader de la compression sportive en France, BV Sport.

J’y réalise des tests produits sur des chaussures de course à pied afin d’évaluer leur stabilité et leur amorti. Cette première expérience professionnelle me fait prendre conscience de l’importance d’une démarche scientifique rigoureuse, appliquée à des problématiques concrètes dans un marché concurrentiel.

À mon entrée en cycle master, je rejoins l’ANESTAPS, la principale organisation représentant les jeunes dans le champ du sport en France. Afin de m’investir pleinement, je bénéficie d’un aménagement d’études.

J’y occupe le poste de trésorier pendant deux ans. Entre l’organisation d’événements sportifs nationaux, la réponse à des appels d’offres et la formation de jeunes responsables associatifs à travers la France, je m’épanouis pleinement.

Cette aventure restera l’une de mes expériences les plus marquantes : elle m’a permis d’affirmer mes valeurs, de gagner en confiance et de porter mes idées avec conviction.

Pour ma dernière année de master, j’intègre la start-up Loomi, principal média outdoor en France. Je découvre le monde de l’entrepreneuriat et travaille pour la première fois sur la conception d’un logiciel SaaS.

Mes compétences en ergonomie sont mises à profit pour concevoir une solution numérique à destination des loueurs de matériel sportif. J’évolue dans une équipe qui me permet de piloter le projet de A à Z : étude de marché, entretiens utilisateurs, conception de maquettes et de prototypes, jusqu’à la gestion de projet avec les développeurs.

Je vais même au-delà de mon poste de chef de produit, en contribuant au marketing et à la prospection. Une immersion complète dans l’univers start-up.

En juillet 2025, je suis officiellement diplômé d’un master STAPS, mention Ingénierie et Ergonomie de l’Activité Physique, spécialisé en conception et ergonomie de produits numériques et physiques.

Cette formation me permet de concevoir des produits numériques utiles et utilisables. Très attaché à l’impact social et écologique des produits que je conçois, je peux aujourd’hui m’investir bien au-delà des seuls secteurs du sport et de la santé.

Fin août 2025, je rejoins l’Irlande dans le cadre du Corps Européen de Solidarité pour une mission de volontariat. J’interviens comme bénévole au sein de l’association ClareCare, qui déploie des dispositifs de lutte contre l’isolement social des seniors.

Cette expérience me permet non seulement de perfectionner mon anglais, mais aussi de m’inspirer du fonctionnement et des enjeux des organisations à but non lucratif en Irlande.